Un nouveau site a été crée cet été. Il est dédié spécifiquement au projet "Filme-moi des mots".
Vous pouvez le consulter à l'adresse suivante : http://filme-moi-des-mots.jimdo.com
Bonne lecture!
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Bonne lecture!
PRESENTATION DU PROJET FESTIVAL FILME-MOI DES MOTS
Le Lycée Louis Armand participe depuis de nombreuses années au festival du Premier Roman de Chambéry.
En 2008, Gael Labanti, directeur artistique du festival du Premier film d’Annonay y participe en tant que conférencier.
2010 : une journée de formation DAAC au Lycée Louis Armand est organisée sur la question des passages de l’écrit à l’écran en présence d'Yves et Hadrien Bichet qui commentent leur travail d'écriture sur La mort qui tue (nouvelle et scénario).
Partant de ce constat, Guillaume Deheuvels (professeur de cinéma) et ses collègues de Lettres (Mmes Bombled, Gibelin, Gandin et Duperray) ont décidé d'approfondir avec les élèves la réflexion sur l'adaptation cinématographique en leur demandant de faire une libre adaptation de l'un des 10 romans retenus par les professeurs de la sélection 2013 du festival du Premier Roman de Chambéry dont voici la liste :
- Dans le square de Martin Belskis
- Enjoy de Solange Bied-Charreton
- Je suis la marquise de Carabas de Lucile Bordes
- La nuit du chien d’Olivier Brunhes
- Au moindre geste de Boris Le Roy
- Six mois dix ans et un jour de Mathieu Trautmann
- Le meilleur des jours de Yassamani Montazami
- Ce qu’il advint du sauvage blanc de François Garde
- Rester sage d’Arnaud Dudek
- Notre nuit tombée de Julie de La Patellière
- Les derniers jours de nos pères de Joël Dicker
- L’angle mort de Veronique Merliet
- Les affreux de Chloe Schmidt
- Enola Game de Christel Diehl
Ces romans ont été choisis pour leurs thématiques croisées (filiation, violence, voyeurisme, identité…) et leur capacité à être adapté à l'écran.
Les objectifs de ce projet sont nombreux :
- sensibiliser les élèves à la question de l’adaptation cinématographique mais aussi à celle des passages de l’écran à l’écrit (novellisation).
- Développer des compétences d’analyse littéraire et cinématographique.
- Réaliser un court-métrage adapté librement de l’un des premiers romans sélectionné par le festival du Premier Roman de Chambéry 2013.
- Travail en synergie équipe de Lettres/équipe de cinéma : élaboration de séquences en lien avec la question du passage de l’écrit à l’écran vue sous un angle plus littéraire ou cinématographique.
- Développer chez les élèves la connaissance de l’organisation et des métiers d’un festival (information, relation public, jury, sélection, animation des rencontres et débats, présentation des films).
- Travail sur l’orientation : les métiers du cinéma.
Tous les élèves (en cinéma ou non) sont invités à y participer.
Calendrier du projet :
Septembre - Octobre : choix du roman ou des extraits de romans à adapter.
Avant les vacances de Toussaint : rendu de la première version du scénario.
Novembre : finalisation du scénario.
Décembre : préparation du tournage (plan de tournage, découpage technique).
13 et 14 décembre : intervention d'Yves Bichet, écrivain et scénariste.
30 janvier : remise du Prix du scénario (un prix pour les élèves qui ne sont pas en section cinéma, un autre prix pour les élèves en cinéma).
Janvier - Février : tournage (prévenir les élèves que certains tournages peuvent avoir lieu le week-end). Interventions d'Hadrien Bichet.
Mars Avril : montage et mixage.
Mai : projection du film au Festival du Premier Roman!
PROJECTION Vendredi 24 mai Cinéma L’Astrée
FILME-MOI DES MOTS
Débats animés par Paul Vacca (écrivain, scénariste) et Guillaume Deheuvels (professeur de cinéma, directeur projet Filme-moi des mots)
MATIN
Dead Vertigo de Robin et Enzo Kohut, élèves de Seconde. Adaptation de Notre nuit
tombée de Julie de la Patellière.
Amglo de Justin Lanoue, Jean-Baptiste Mascaro et Séverin Jacob, élèves de Première.
Adaptation de Ce qu’il advint du sauvage blanc de François Garde.
Chronique plumée d’Aurélia Thouret, Elisa Lapierre, Angela Gardner, Anaëlle Boget,
élèves de Terminale. Adaptation de Rester Sage d’Arnaud Dudek.
APRES MIDI
Amglo de Justin Lanoue, Jean-Baptiste Mascaro et Séverin Jacob, élèves de Première.
Adaptation de Ce qu’il advint du sauvage blanc de François Garde. Débat en présence de l’auteur.
Chronique plumée d’Aurélia Thouret, Elisa Lapierre, Angela Gardner, Anaëlle Boget,
élèves de Terminale. Adaptation de Rester Sage d’Arnaud Dudek.
Enola Game d’Antoine Martin, élève de Première. Adaptation d’Enola Game de
Christel Diehl. Débat en présence de l’auteur.
L’homme axolotl d’Eléonore Saumier, Fanny Dessaix, Zoë Ducouret et Aurore Peron,
élèves de Première. Adaptation Six mois, dix ans et un jour de Mathieu Trautman.
Le fil d’Ariadne de Cédric Ramoul, Léa Werwinski, Mona Zitouni et Louise Petit, élèves
de Terminale. Adaptation de Notre nuit tombée de Julie de la Patellière.
Projections de courts-métrages réalisés par des élèves de Seconde, Première,
Terminale, option cinéma, au Lycée Louis Armand de Chambéry, suivies de débats avec
Paul Vacca, écrivain, scénariste.
Filme-moi des mots est un projet mené par Guillaume Deheuvels, professeur de
cinéma au lycée Louis Armand et réalisé avec le soutien du Festival du premier
roman de Chambéry, les cinémas le Forum, les musées de Chambéry, la Ville de
Chambéry, la Région Rhône-Alpes, la DRAC Rhône-Alpes.
Mercredi 15 mai :
Jeudi 16 mai :
Masterclass Jane Campion animée par Michel Ciment (Quinzaine des réalisateurs)
Les élèves de Première spécialité cinéma et Jane Campion
Agnes Varda (projection Cannes Classics Les parapluies de Cherbourg de Jacques Demy)
Vendredi 17 mai :
Samedi 18 mai :
Dimanche 19 mai :
Lundi 20 mai :
Mardi 21 mai :
Mercredi 22 mai :
Jeudi
Matin The taipei factory quatre courts-métrages à la quinzaine des réalisateurs
- Singing Chen et Jéro Yun
- Midi Z et Joana Preiss
- Shen Ko-Shang et Luis Cifuentes
-Chang Jung-Chi et Alireza Khatami
Quatre jeunes réalisateurs internationaux sont invités à Taïwan où ils travaillent en binôme avec un jeune réalisateur taïwanais. Au cours de cette résidence (25 février au 15 mars 2013), chaque binôme a écrit, tourné et finalisé un court-métrage de quinze minutes.
A midi : masterclass Jane Campion animée par Michel Ciment
Top of the Lake de Jane Campion
Visionnage des deux premiers volets des six épisodes de la série réalisée par Jane Campion.
Coréalisateur : Garth Davis.
Coscénariste : Gerard Lee.
Résumé : Tui Mitcham, douze ans et enceinte de cinq mois, disparaît soudainement d'une petite ville de montagne isolée. L'inspecteur Robin Griffin rentre dans sa ville natale pour enquêter sur sa disparition. Mais chaque étape qui la rapproche de la résolution de cette affaire révèle une vérité dangereuse de son passé.
Soir : Les parapluies de Cherbourg de Jacques Demy Cannes Classics à la salle du soixantième
Les Parapluies de Cherbourg est un film musical franco-allemand de Jacques Demy, sorti en 1964. C'est le premier des deux films entièrement chanté de Jacques Demy, le second étant Une chambre en ville (1982).
Il associe, d'une part des partis pris irréalistes totalement assumés d'un film « en-chanté » (dialogues intégralement chantés,décors aux couleurs saturées accordées aux tenues des personnages) ; d'autre part une grande précision dans la datation des séquences et un souci de rendre compte des réalités économique, sociale et politique, notamment la guerre d'Algérie. C'est un des premiers et rares films français à évoquer ce conflit.
À Cherbourg, la guerre sépare deux jeunes amants qui se sont déclaré un amour éternel. Geneviève, enceinte, cède aux impératifs de respectabilité et, sous l'influence de sa mère, se marie à un autre homme.
Lauréat du prix Louis Delluc en 1963, récompensé par une Palme d'Or au festival de Cannes de 1964, le film a connu un immense succès critique et populaire, une carrière internationale, des adaptations théâtrales, entre autres à New York et Paris, mais aussi des critiques contre certains choix esthétiques.
Le film offre son premier grand rôle à Catherine Deneuve, et va lancer définitivement sa carrière. Elle confiera plus tard qu'elle n'était pas sûre de vouloir faire du cinéma jusqu'à sa rencontre avec Jacques Demy pour le film, qui en fera sa muse
Vendredi
Matin Drift de Morgan O'Neil et Ben Nott (Cinéma des antipodes)
Scenario : Morgan Tim Duffy et Morgan O'Neil
Résumé : Enfants, les frères Kelly ont suivi leur mère de Sydney à Margaret River, une petite ville côtière où ils ont perfectionné leur technique de surf. Dans les années soixante-dix, devenus adultes, ils affrontent les vagues violentes, la société conservatrice et les motards impitoyables pour se lancer dans l'industrie moderne du surf.
A midi
Visions of eight cannes classics (salle bunuel)
Le film est le documentaire officiel des jeux olympiques de Munich de 1972. Il traite huit sujets sportifs distincts, principalement dans le stade d'athlétisme, chacun réalisé par un metteur en scène international de renom, et ne fait pas mention de l'attaque palestinienne contre la délégation israélienne.
Réalisation :
22h30 : Touch of sin (grande salle Lumière)
Résumé : Un mineur, une masseuse, un travailleur migrant, un assassin itinérant: les quatre personnages de "A touch of sin" du Chinois Zia Zhang-Ke composent une fresque épique sur une Chine en plein boom économique, minée par la corruption, la pauvreté et la violence.
En compétition officielle à Cannes, "A touch of sin" (un soupçon de péché) se décline dans quatre provinces différentes de Chine, entre campagnes tristes et villes-champignons.
Dahai, un mineur du Shanxi, poursuit une vendetta meurtrière contre les dirigeants corrompus de son village. San'er aime jouer de la gâchette pour rompre son ennui, délaissant sa famille qui vit à Chongqing, dans le sud-ouest du pays.
La troisième histoire, dans le Hubei, en Chine centrale, raconte la vie de Xiao Yu, hôtesse d'accueil dans un sauna/maison close, poussée au pire par le harcèlement d'un riche client.
Enfin la dernière a pour décor Dongguan sur la côte sud-est. Le jeune Xiao Xui passe d'un travail à l'autre, sans espoir de vie meilleure.
Dans un entretien à l'AFP, Jia Zhang-Ke explique avoir construit son scénario sur des histoires qui "ont réellement eu lieu".
"Avant dans mes films, je m'attachais plus à relater le quotidien. Dans celui-ci, j'avais envie d'aller plus dans l'extrême. Avec le développement fulgurant de la société chinoise, il y a beaucoup d'exemples de choses qui deviennent extrêmes et qui dit extrême dit violence", souligne le cinéaste.
Samedi
14 h 30 : assemblée des cinéastes (Costa Gavras, Amar Escalante, Raoul Peck…) sur l'économie et la production du cinéma aujourd'hui.
Souvent, les cinéastes que nous rencontrons regrettent qu'un événement tel que le Festival de Cannes, malgré sa légendaire effervescence, ne permette pas d’échanges d'expériences ou de dialogues entre « collègues » du monde entier. Parce qu’il nous semble indispensable que les cinéastes puissent converser les uns avec les autres, partager leurs questions et leur volonté de surmonter les difficultés qui se présentent à eux, nous les invitons à l’« Assemblée des Cinéastes » à prendre la parole, débattre et témoigner afin de renforcer les liens professionnels internationaux.
Depuis toujours, et aujourd’hui plus que jamais, la Quinzaine des Réalisateurs a été et demeure à Cannes un lieu de découvertes, d’expérimentations, d’échanges et de rencontres entre les artistes, les professionnels, et les cinéphiles.
En 2012, quatre débats « Parole aux cinéastes » étaient organisés par la Société des réalisateurs de films et la Quinzaine des Réalisateurs. Ces débats, parrainés par des réalisateurs de la SRF, rassemblaient une douzaine de cinéastes du monde entier et avaient pour thème le cinéma des pays arabes aujourd’hui, les nouveaux noms du cinéma latino-américain, les nouvelles audaces du cinéma français et les multiplicités des cinémas indiens.
De cette expérience est né le projet d’Assemblée des cinéastes.
En 2013, l'Assemblée des Cinéastes devient la tribune exceptionnelle des metteurs en scène du monde entier, où ils échangent avec les professionnels et partagent avec le public leurs expériences et leurs idées sur l'économie et la production du cinéma actuellement dans le monde.
17 h : Stop the pounding heart
19h30 : La grande bouffe de Marco Ferreri en présence de Michel Piccoli et d'André Fereol.
Dimanche
9 h : Miele (sélection Un certain regard)
Réalisation : Valeria Golino.
Scenario : Valeria Golino, Francesca Marciano et Vallia Santella.
Synopsis : Irène mène une vie plutôt solitaire. Son travail consiste à aider clandestinement des personnes atteintes d'une maladie incurable en leur procurant une substance mortelle. Un jour, elle découvre que son nouveau "client", un architecte de soixante-dix ans, est en parfaite santé et Irène refuse l'assistance au suicide.
14 h : For those in peril (Semaine de la Critique)
Réalisation : Paul Wright
Scénario : Paul Wright
Résumé : Aaron, un jeune marginal vivant au sein d'une communauté isolée en Ecosse, est le seul survivant d'un accident de pêche qui a coûté la vie à cinq hommes dont son frère aîné. Poussés par les vieilles légendes et superstitions du coin, les habitants du village le blâme pour cette tragédie et le rejettent.
17H : Jimmy P. ou Psychanalyse d'un indien des plaines d'Arnaud Desplechin.
Lundi 20 mai
14h : programme courts métrages Semaine de la Critique
Vikingar de Magali Magistry (France/Islande) - 14 minutes 29
Come and Play de Daria Belova (Allemagne) 30 minutes
La lampe au beurre de yak de Hu Wei (Chine/France) 15 minutes
Tau Seru de Rodd Rathjen (Inde/Australie) 8 minutes
Agit Pop de Nicolas Parisier (France) 31 minutes
17 h : Gruppo di Famiglia in un interno (Violence et Passion, titre français) de Luchino Visconti (salle Bunuel) en présence d'Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et Claudia Cardinale.
22h30 : Wara No Tate de Takashi Miike (grande salle Lumière)
Mardi 21 mai :
14 h : film argentin Los Duenos de Agustín Toscano & Ezequiel Radusky Semaine de la Critique (salle de la Licorne)
17h : The last détail de Hal Ashby(La dernière corvée 1974 avec Jack Nicholson) sélection Cannes Classics salle Bunuel
20h : Au bord du monde de Claus Drexel sélection ACID
Repas Cannes Plage Les dents de la mer de Stephen Spielberg
Voyage au festival de Cannes des élèves de Première cinéma.
Voici une présentation des deux derniers films que nous avons vus au Rose Wagner Theatre avant de décoler en avion.
5 Broken Cameras
Réalisateurs :Emad Burnat, Guy Davidi
Palestine / Israël / France
Emad Burnat est un fermier palestinien qui vit à Bil’in dans un village célèbre pour avoir choisi la résistance passive pour lutter contre l’occupation des terres par les colons juifs.
Emad achète sa première caméra en 2005 pour filmer la naissance de son quatrième fils, Gibreel. Tout au long du film nous voyons les images qu’Emad a recueillies de manière pacifique : l’escalade de la violence tandis que les oliviers sont détruits, que des vies sont perdues et qu’ un mur est érigé afin de séparer les territoires nouvellement annexés par les Israéliens de ceux qui restent aux Palestiniens. Nous sommes témoins de la perte d’innocence de Gibreel et de la destruction successive de cinq caméras, métaphores puissantes de ce documentaire très personnel et émouvant qui décrit un conflit que beaucoup croient connaître.
De cette collaboration entre les réalisateurs, Emad Burnat, Palestinien et Guy Davidi , Israélien, et de ces cinq caméras brisées est née une œuvre d’art extraordinaire.
The Atomic States of America
Réalisateurs : Don Argott et Sheena M. Joyce
U.S.A
Le film est basé sur l’étude de Kelly Mc Master dans laquelle elle se souvient de son enfance à Shirley, une petite ville construite tout près d’une centrale nucléaire. Il décrit les conséquences de cette proximité sur la santé des habitants de cette communauté de Long Island. Ce documentaire montre qu’en dépit des risques reconnus du nucléaire, les besoins croissants en énergie entraînent néanmoins une renaissance de cette source d’énergie.
Ce sujet brûlant et d’actualité, après la récente catastrophe de Fukushima au Japon est traité d’une manière fine et intelligente. « The Atomic states of America » retrace à la fois l’histoire de cette source d’énergie prétendument propre et montre le refus de reconnaître le danger potentiel que nos vieilles centrales constituent pour l’environnement et la santé humaine. Des victimes ainsi que des spécialistes témoignent. Le film mélange et juxtapose témoignages , points de vue divergents sur le sujet, et débats vifs qui opposent les responsables et les habitants tout en révélant les failles dans le contrôle et les systèmes de sécurité.
Fort, émouvant et édifiant le documentaire de Don Argott et de Sheena nous ouvre les yeux sur la réalité du nucléaire et nous incite à réagir.
Aujourd'hui, nous sommes alles visiter le Lycee de Brighton ainsi que les ecoles de Butler et de Oak Hollow.
Les eleves au Lycee de Brighton dans la classe de Mme Call
Nous avons ensuite visiter les ecoles de Butler et de Oak Hollow avons ainsi parle avec des elves de classes d'immersion linguistique qui ont des cours a la fois en anglais et en francais avec deux institutrices. Nous nous sommes mis le temps d'une journee dans la peau d'enseignants.
Sebastien
Angela
Louise
Lea
Cedric et Aurelia
Elisa
et Amelie interagissent avec les eleves
Demain vendredi nous voyons deux films deu festival de Sundance au Rose Wagber theater The Atomic State of America ainsi que 5 broken cameras.
Nous partons ensuite directement pour l'aeroport.
Arrivee prevue a 16h a Lyon Satolas Terminal 2 vol Air France AF 1257.
Pour commencer la journee, la bande annonce du festival de Sundance :
En Utah, nous avons rencontre le lion de la Metro Goldwyn Meyer....
Avant de partir pour Park City, nous suivons le cours de Mme Defriez au Lycee d'Alta avec nos camarades americains.
Nous assistons a des projections de films de Sundance au Rose Wagner Theater de Salt Lake City.
Premier film : The D World de James Redford
Voir le lien http://jamesredford.com/all-films/direction-current-films/the-d-word-understanding-dyslexia/
Le film explore avec habilete le monde complexe et souvent plein de defis que les dyslexiques doivent affronter.
Le film s'interesse particulierement a Dylan,un eleve de terminale, et nous fait partager ses premieres diificultes a l'ecole, ainsi que le moment ou il doit faire ses choix d'orientation pour aller a l'universite.
Le film comprend des entretiens avec de jeunes dyslexiques, ainsi qu'avec des hommes d'affaires accomplis qui partagent les memes difficultes d'apprentissage.
Parmi les temoims interviewes : Richard Bronson, Charles Schwab, Gavin Newsom, gouverneur adjoint de Californie, subtilement intergres a l'histoire.
Deux eminents docteurs qui travaillent dans cette discipline au centre d'etude de la dyslexie aident a demystifier et a nuancer les prejuges qui entourent ce trouble.
Le film insiste sur les aspects positifs de la dyslexie et suggere des strategies intelligentes qui sortent des contraintes de notre systeme d'education.
Presentation des autres films visionnes durant la matinee :
Hilary's Straws
Realisateur : Phil Cox
U.K
Des amis et la famille d'Hilary Lister , quadriplégique, ont trafiqué sa chaise roulante à l'aide de tubes métalliques et des planches et ont inventé pour elle une machine qui lui permet de partir à la conquête des océans et de lui rendre sa liberté.
The Other Dream Team
Realisateur. Marius Markevicius
Co-scénaristes : Maruis Markevicius et Jon Weinbach
Lituanie/U.S.A
En 1992 ,les Etats Unis envoient une équipe de rêve aux jeux olympiques de Barcelone.Considérée comme la meilleure équipe de Basketball jamais réunie, elle était composée de joueurs qui devaient dominer et gagner la médaille d'or, et c'est ce qu'ils firent. Pendant ce temps, sur un autre terrain, une autre équipe de Lituanie qui vient de gagner son indépendance poursuit aussi un rêve. Ce petit pays qui ne compte pas plus de trois million d'habitants remporte la médaille de bronze contre la Russie, son ancien oppresseur.
Marius Markevicius narre avec habileté et humour une histoire à la David et Goliath et montre le
combat personnel des joueurs qui vivent derrière le rideau de fer , leur surprenant voyage pour échapper aux griffes du communisme , leur improbable partenariat avec le groupe de rock' Les Grateful Dead', et leur triomphe aux jeux olympiques de Barcelone.'The Other Dream Team' nous raconte le courage, la fierté et la volonté de ces joueurs qui ,grâce au sport ,ont retrouvé une identité nationale.
The Movement : one man joins an uprising
Réalisateurs : Greg Hamilton, Kurt Miller
U.S.A
Ce film est écrit et réalisé par Greg Hamilton et Kurt Miller et narré par le père de Kurt, Warren Miller et Robert Redford. Ils racontent les histoires émouvantes de plusieurs athlètes handicapés à la suite d'accidents , et qui surmontent leur handicap en faisant du ski et retrouvent la liberté.
The Queen of Versailles
Réalisateur : Lauren Greenfield
U.S.A'The Queen of Versailles' est construit comme une tragédie de Shakespeare. Le film nous raconte une 'success story', celle d'un couple millionnaire, Jackie et David et de leurs enfants, mettre en lumière les vertus et les vices du rêve américain.Le film commence avec la construction de la plus grande maison d'Amérique, une demeure d'une surface hors norme inspirée du château de Versailles. La crise va mettre fin à ce projet insensé et mener Jackie et David à leur perte. Le film nous montre avec beaucoup de finesse, de discrétion et d'humour la chute de ce couple pendant les deux années qui ont suivi le début du projet.
Lauren Greenfield sait exactement quelles questions poser, à quel moment précis elle doit le faire ,et surtout où placer sa caméra pour capturer les instants les plus précieux ,et offrir aux spectateurs une fine et pertinente analyse des personnages : parents, enfants, animaux de compagnie et employés de maison.
Le film brosse finalement le portrait d'un couple qui a osé faire un rêve fou et qui a échoué.
Cet apres midi, nous avons fait la visite de Salt Lake City et de ses environs : le parc ou Brigham Young, le fondateur de l'eglise mormon a declare 'This is the place'. Ce fait culturel est d'ailleurs interessant a connaitre pour saisir tout le sens du titre du dernier film de Paolo Sorrentino This must be the place, avec Sean Penn dans le role principal,film qui se deroule en partie en Utah.
Apres, nous sommes passes par le parc de l'universite de l'Utah, la maison du gouverneur de l'Utah, la mairie de Salt Lake City, le stade olympique, le quartier mormon de Temple Square.
Nous avons fini par le Capitole de Salt Lake City, juche tout en haut d'une colline : un depute ( Christian Andersen) nous a commente le fonctionnement de la chambre des representants et du senat. Emu, il nous a aussi parle de la longue histoire de l'amitie franco-americaine.
La statue du Poney Express dans le parc de la ville
La journee n'aurait pas ete tout a fait complete sans un detour par le Lycee East Highschool ou se tourne la serie televisee 'Highschool musical'.
Ce soir : match de basketball entre les lycees de Hillcrest et de Brighton...